Quelle part de « vide » ménager dans un projet urbain ou architectural ? Pourquoi, comment ? Questions difficiles du fait d’un foncier toujours exorbitant qui empêche de se les poser.
L’idée de la présence joue un grand rôle quand il s’agit d’œuvres d’art, et étrangement, nous ne nous posons pas la question de l’impact de la présence de volumes dans l’espace, ou de volumes qui font l’espace de la même manière quand il s’agit d’architecture.
« Peut-on faire des œuvres qui ne soient pas d’art ? », se demandait Marcel Duchamp. En tant qu’architectes, nous nous demandons si nous faisons, ou aimerions faire des projets qui « ne soient pas d’architecture » ; des projets « urbains » ou « architecturaux », dans lesquels le contexte de conception du projet est tellement contraint qu’il nous pousse à une limite de notre exercice.
Cet article est une transcription issue de la conférence Surface patrimoniale, le mur inox poli-miroir de l’hôtel Fouquet’s.